Attaque ciblée ou acharnement suspect des
autorités françaises ?
Des arguments sécuritaires ont
principalement été soulevés pour justifier les diverses mesures prises à
l'encontre de Cadisco. Pourtant, le moins que l'on puisse dire est que
la loi ne semble pas être la même pour tous, sur ce petit bout de
territoire de Saint-Martin.
Petit panorama des stations-service de la
commune :
- Une station installée dans un chenal, où
le stationnement est strictement interdit, qui sert également les
véhicules terrestres, sans accès pompier, avec des citernes enterrées
en bordure de l'eau, à proximité immédiate d'habitations.
- Une station Texaco située entre une école
et la brigade de gendarmerie, dont les citernes sont au droit d'un
transformateur qui a brûlé deux fois...
- Une station sauvage située à quelques
centaines de mètres seulement de la station Cadisco, qui a reçu
curieusement l'assentiment de la DRIRE, sans accès pompier, avec une
citerne stockée au dessus d'un bac de rétention qui risque de
s'envoler au premier cyclone et une pompe de distribution non conforme
pour la vente au public.
- Une station Shell qui ne possède aucun
des équipements exigés pour Cadisco : pas de bac à sable, extincteurs
en nombre insuffisant, etc.
- Une station équipée d'une pompe
américaine non pourvue d'un dégazeur, en US gallons, sans calculateur
du prix.
- La station « GESS La Savane » stockant 18
citernes de 25.000 litres au-dessus de la nappe dans laquelle est
pompée l'eau alimentaire « Fondor ».
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