SAINT-MARTIN : UNE NOUVELLE CORSE ?
Le 20 juillet 2003, Jean-Pierre PASSERA, créateur d'un nouveau concept de stations-service à Saint-Martin, dans les Antilles françaises, était froidement assassiné, « sous contrat », à son domicile. Ce dynamique entrepreneur avait rencontré bon nombre d'embûches dans la création des stations Cadisco, se heurtant aux puissants intérêts hollandais mais aussi aux mesures tant arbitraires qu'illégales de l'administration française et à des groupuscules n'hésitant pas à user de méthodes aussi radicales qu'expéditives.
L'étrange silence des autorités

Alors que plusieurs courriers avaient été transmis par Jean-Pierre Passera au préfet Carenco afin de régler les différends par un réel dialogue, aucune réponse ne lui avait été apportée. En octobre 2002, il demandait audience par lettre recommandée au nouveau préfet de Guadeloupe, Dominique Vian, ajoutant : « Si on peut comprendre, et admettre, que les concurrents étaient liées par des contrats léonins aux sociétés Shell et Texaco, on peut difficilement accepter les menaces de mort [...] ». Aucune suite n'avait été donnée. Lorsque l'on connaît la suite tragique de cette affaire, on peut légitimement s'interroger sur la notion de complicité par négligence...

De même, alors que le territoire de Saint-Martin ne comporte qu'un peu moins de 30 000 administrés, le sous-préfet n'a jamais daigné prendre aucun contact avec la famille de la victime depuis l'assassinat en juillet dernier.

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© FP 2003 - Mise à jour 02 décembre 2003